La Medecine à la cour de LOUIS XIV par le Dr Bernard BOUCHE

La Médecine à la cour de Louis XIV

  • Le sujet de la conférence faite par le Dr Bernard BOUCHE était la santé à la cour de Louis XIV et plus précisément la santé du roi lui même, la pratique de ses médecins et les traitements qui lui sont ordonnés, ainsi que de tenter d’analyser le rôle de la médecine au 17ème siècle l’espérance de vie qui est restée inférieure à 25 ans. Les règles d’hygiène était inexistantes voire proscrites , les bains étant considérés comme dangereux
  • Au XVIIe siècle, la Médecine cherche surtout à nettoyer l'intérieur du corps en provoquant des hémorragies par des saignées, des vomissements, par de l'émétique et des diarrhées, par des purgations ou des clystères.
  • Après avoir expliqué l'opération de la saignée, Le Dr BOUCHE enumére les principales plantes pour la purgation et en premier lieu, le Séné et la Chicorée mais également le carthame, la rhubarbe et l'anis vert. Un nouveau pour l'époque est également employé le Sel de Seignette ou Sel polychreste qui a fait la fortune de son découvreur, un apothicaire de la Rochelle.
  • Ensuite il évoque les deux premiers médecins du roi appelés "archiatres";
    • D'abord D'Aquin de 1671 à 1693 puis Fagon de 1693 à la mort du roi en 1715. Fagon est connu pour avoir remplacé à la table du roi du vin de champagne par le vin de bourgogne, ce qui a déclenché une grande querelle entre les deux provinces.
    • Ensuite les portraits des deux premiers chirurgiens : Charles-François Félix de 1675 à 1703 qui a opéré le roi de sa fistule anale en mettant au point un instrument spécifique qui prendra le nom de bistouri "recourbé à la royale".
    • Le deuxième Georges Mareschal, premier chirurgien de 1703 à la mort du roi en 1715 avait un grand talent et beaucoup d'habilité pour l'opération de la "taille" qui permettait d'enlever les calculs urinaires.

      L'obstétrique à la cour du roi est évoqué très brièvement.

    • Enfin, il aborde le statut des apothicaires. Suite à l'affaire des poisons, l'édit royal de 1682 leur interdit de vendre arsenic, réalgar et toutes les drogues réputées poison.
    • La dernière partie de son exposé est consacrée aux journées du 23 au 31 août 1715 avec l'agonie et la mort du roi le 1er septembre 1715.